INVESTIR
Dans l’ancien et le neuf
Dans l’ancien et le neuf
INVESTIR DANS L’ANCIEN
Pour une grande surface, le rendement varie de 2,7 à 3,5% seulement, les investisseurs pariant plutôt sur l’appréciation de leur bien. Notamment dans les quartiers
Graslin, Talensac ou Saint-Félix, proches du centre-ville, où il faut débourser de 3800 à 6000 euros le mètre carré. Rue de Bréa, ce quatre-pièces de 114 mètres carrés, datant des années 1900, a ainsi coûté 530 000 euros, et se loue 1600 euros (3,6% de rendement). Si les petites surfaces servent entre 4,5 et 5,5% de rentabilité, il est possible d’obtenir 7% sur l’Ile de Nantes.
Exemple avec ce deux-pièces de 30 mètres carrés, dans une résidence de 1984, acquis 95000 euros, avant une mise en location à 550 euros.
A savoir: les délais de vente s’allongent pour les passoires thermiques, et les rabais atteignent parfois 20% sur les petites surfaces. Près de l’hôpital Bellier, ce deux-pièces de 33 mètres carrés, proposé à 120 000 euros , alors qu’il nécessiterait 450 000 euros de travaux pour l’amener d’une note G à C, est parti à 960 00 euros. Mais son loyer de 680 euros servira 5,8% de rendement.
INVESTIR DANS LE NEUF
Le triangle d’or, au sein des quartiers très prisés Saint-Félix et Procé, propose encore quelques programmes en Pinel classique, pour un rendement inférieur à 2% avant application d’un avantage fiscal raboté. Dans le programme Cour Monselet Bouygues, place Anatole-France, un studio de 22 mètres carrés nécessite 188000 euros pour un loyer espéré, à la livraison en 2025 de 271 euros. C’est mieux vers Saint-Herblain ou Sainte-Luce-sur-Loire, où la rentabilité dépasse 2,5%. Près de cette dernière commune, ce quatre-pièces de 78 mètres carrés dans Les Jardins d’Antoine, du promoteur Marignan, proposé à 296 500 euros pourra par exemple se louer 744 euros.